AFFAIRE VAUTIER : toujours....

N° 16 ( lire d'abord les N° 13 - 14 et 15 )
Nous rapporterons encore ici les mots du Journal de l'Orne du jeudi 31 octobre 1889 , et en particulier ceux du Président sur une seule affaire - celle d'un certain Leduc - sur les 80 du procès......
"M. le Président fait remarquer au jury que sur cette affaire, il aura à statuer sur sept chefs :
1° Le détournement de 50000 fr;
2°Le faux ;
3°L'usage du faux ;
4°Le bordereau d'inscription hypothécaire ;
5°La mention d'enregistrement signée du nom du conservateur de Lisieux ;
6°Nouveau faux ;
7°Nouvel usage du faux ;
8°Substitution au bas d'un acte du nom de Aubert au nom de Aubey, nouveau crime de faux.
Nous y voyons huit chefs d'accusation et non sept !!!!
L'audience aura duré huit heures avec deux suspensions de dix minutes chacune. Elle sera suivi d'une autre... et Vautier sera condané à dix de travaux forcés....

AFFAIRE VAUTIER à Almenèches (suite)

N° 15 ( lire d'abord les N° 13 et 14 ) Maison du Souvenir appelée sur cette carte Villa du Souvenir.

Nous allons comme dans un des articles précédents transcrire les phrases du JOURNAL de L'ORNE de l'Arrondissement d'Argentan du jeudi 31 octobre 1889.
"Le greffier se lève et lit l'acte d'accusation. Pendant cette lecture, Vautier, congestionné par les efforts qu'il fait pour pleurer, cache sa figure avec son mouchoir.Il est vêtu d'une redingote noire, la redingote du parfait notaire. Il a un peu maigri.
ACTE D'ACCUSATION:
Le nommé Vautier s'est installé comme notaire à Almenesches en 1879. Il n'avait pas de fortune,mais il était intelligent et actif et il pouvait par une gestion prudente et économe, se créer des ressources suffisantes pour vivre honorablement lui et sa famille.
Dans ses premières années d'exercice, il a dû prélever une partie de ses revenus pour payer son office.Néanmoins, il a voulu vivre largement, avec un train de maison hors de proportion avec ses ressources; il s'est fait bâtir, à grands frais, une habitation qu'il a meublée avec un certain luxe................................ .
Il a été amené ainsi à détourner des sommes qui lui étaient confiées..............
..... dès 1886, certains indices laissaient entrevoir une situation embarrassée. Au cours de l'année 1888, des bruits inquiétants commencèrent à circuler sur son compte; ils prirent une telle consistance au mois de juillet que le parquet s'adressa au Président de la chambre des notaires, afin d'être renseigné. Deux des membres de cette chambre se rendirent à l'étude de Vautier, et celui-ci reconnut devant eux qu'il avait commis de nombreux détournements............................... .
......, une plainte était déposée avec pièces à l'appui; une information fut ouverte et un mandat d'amener fut décerné contre lui; il ne put être exécuté; il avait déjà pris la fuite et était passé en Belgique où il a été arrêté quelques semaines plus tard.
D'après les résultats de l'information, le total des sommes détournées par Vautier s'élève à plus de 300.000 fr.................................................................... .
A combien s'élèverait cette somme aujourd'hui ?????

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AFFAIRE VAUTIER ...... .Maison du Souvenir

N° 14 ( lire d'abord le N° 13 )Pourquoi, sur les cartes postales anciennes, cette maison d'Almenèches est-elle dénommée "Maison du Souvenir" ????..... Je n'ai trouvé qu'une explication (mais y en a-t-il une autre beaucoup plus sûre et plus plausible ???? ).... J'ai cherché dans les moments de guerre et rien.... au contraire de la maison Perreaux qui avait connu la présence de réfugiés belges...
Par contre, cette maison fut construite à l'initiative de notre notaire malhonnête VAUTIER Albert, condamné en 1889 à 10 ans de travaux forcés... achevée en 1886... au lieudit le Tierpont !!! D'après le contre-rendu du procès, ce fut cette construction qui sera à l'origine du grand besoin d'argent de notre homme d'affaire et ....de sa perte... Donc est-ce à ce souvenir que la carte postale fait allusion ?
Cette maison deviendra , en 1890 , la propriété du notaire successeur d'Almenèches , BARDEL Auguste.

alifer61

A ALMENECHES : L'AFFAIRE VAUTIER ....

N° 13Le JOURNAL DE L'ORNE de l'arrondissement d'Argentan du jeudi 31 octobre 1889 (ci-dessus) relate parfaitement cette cour d'assises de l'Orne pour faux, usage de faux, abus de confiance, détournements : c'est l'affaire Vautier, ex-notaire d'Almenèches - Condamnation à 10 ans de travaux forcés :
" C'est lundi qu'à commencé, après seize longs mois d'attente et d'énervement, pour ses dupes qui réclamaient justice, le procès de ce maître faussaire Vautier, que nos braves paysans de l'arrondissement, ont surnommé le " Lacenaire du Notariat".
En effet, ce qualificatif populaire, brutal si l'on veut, donné à Vautier, a quelque vraisemblance. L'étude de Vautier était un repaire où tous les clients qui avaient le malheur d'en franchir le seuil étaient assassinés financièrement; c'était un coupe-bourse organisé avec le cynisme révoltant qu'on connaît.
Malheur à celui qui mettait les pieds dans l'étude! - non seulement il devenait
la victime de Vautier, mais lui, sa femme,ses enfants, toute sa famille de près ou de loin, - tous! - étaient dévalisés, - dévalisés avec une rare habileté, avec une " méthode digne des plus grands criminels", selon l'expression du procureur.
Jamais, non jamais, le notariat n'a eu dans son sein - heureusement pour lui et pour nous - une canaille aussi profondément sinistre que celle-là.
Les pauvres paysans - plus de 80 - que nous avons vu défiler à l'audience, sont venus témoigner des moyens employés par Vautier.
On pouvait penser que Vautier avait pu, durant ses seize mois de verrous, faire son mea-culpa.
Il n'en est rien. A l'audience, il a montré tout son caractère - plat et arrogant, suppliant et lâche, selon les circonstances, - il a eu la physionomie appropriée à chaque phase du procès.
Il a fait des efforts pour se tirer des larmes qui ne venaient pas, - on ne pleure pas quand on s'appelle Vautier ! - Tout à l'heure, il se moquera d'un paysan qu'il a mis sur la paille, et qui répond avec indignation à cette demande du président de la cour, - "êtes-vous parent de l'accusé? " - "Dieu m'en préserve, monsieur le président ! " répond le bonhomme avec un geste de dégoût. - Le chenapan rit sur son banc. Il lui a volé 3000 francs! Tout son avoir.
Son "ignoble" tête, selon l'expression de la salle, se transforme à chaque déposition de témoins. Elle se transforme avec une vivacité incroyable. Les yeux fuyants deviennent subitement menaçants ...................... .
Voilà le début de ce reportage qui forme à lui seul 3 pages sur ...4 du journal !
Je rapporterai sans doute d'autres faits de cette affaire bien triste......

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LEGENDE DU PRE SALE....ou .....

N° 12Chapelle Sainte-Opportune-Almenèches inaugurée le 16 avril 1871
Le récit suivant est pris du livre de l'abbé DURAND curé d'Almenèches en 1873 :
Nous ne devons point passer sous silence un prodige inouî et admirable qui, à la connaissance de toute la Neustrie, s'est accompli pendant que la bienheureuse Opportune était abbesse d'Almenèches.
En vertu d'une ancienne donation qui leur avait été faite, les religieuses d'Almenèches envoyaient un homme dans la forêt voisine couper du bois pour leur usage et le charger sur un âne,qui le transportait à la communauté.Chose merveilleuse ! quoique ces sortes d'animaux soient naturellement lents et paresseux, cet âne, sans conducteur, portait son fardeau si rapidement qu'il faisait à lui seul l'ouvrage de plusieurs chevaux.
Les gardes de la forêt étaient stupéfaits de voir ce petit animal emporter chaque jour une quantité de bois suffisante pour tous les besoins du monastère, ce que n'eût pu faire une voiture ou même un chariot.
Ils prévinrent donc le seigneur du pays et ils lui dirent que l'abbesse Opportune avec son âne aurait bientôt vidé toute la forêt. A ces paroles le seigneur entre en colère et donne ordre de saisir l'animal ravisseur.
Pendant que les gardes se tiennent cachés pour le surprendre et l'arrêter au passage, sur les trois heures de l'après-midi, s'avance prestement l'âne de l'abbaye chargé de son énorme bagage. Au moment où il est sur le point de passer, les gardes s'élancent au devant de lui et l'arrêtent. De suite ils le conduisent à leur maître en criant:" Nous le tenons enfin le destructeur de toute la forêt! Voyez quelle prodigieuse quantité de bois! Déjà dix fois aujourd'hui, il en a emporté autant !" - " Qu'on le décharge, dit le seigneur et qu'on l'enferme aussitôt. Toute l'herbe verdoyante de cette grande prairie sera couverte de sel blanc, avant que ce monstrueux animal ne soit rendu !"
Cependant la bienheureuse Opportune, apprenant qu'on avait arrêté son âne si injustement, envoie le réclamer. Un refus formel fut toute la réponse. Alors selon la coutume, elle recourt à la prière; et le jour de la Sainte Trinité, au lever du soleil, toute la surface de la prairie se trouva couverte de sel.
Du haut de son château le seigneur, apercevant quelque chose d'extraordinaire, envoie un valet de chambre voir ce que cela peut être et il lui recommande d'apporter dans un mouchoir un échantillon de ce qu'il trouvera, afin que lui-même il puisse l'examiner et en constater la nature. Le serviteur prend une poignée de sel en tremblant, et, la montrant à son maître: " du sel ! du sel ! répète-t-il, ah ! prenez garde qu'il ne vous arrive quelque malheur, car Dieu punit
ceux qui persécutent ses saints ! "
Le seigneur reste stupéfait et comprend l'énormité de sa faute. Saisi d'effroi et honteux de son audace, pour fléchir la vengeance divine, il fait détacher l'âne et lui-même les pieds nus et la tête découverte, il vient à Almenèches se prosterner devant sainte Opportune: "O servante de Dieu! lui dit-il que le seigneur me pardonne ! Je vous rends ce qui vous appartient et de plus je vous donne mon pré et je confirme à perpétuité les droits que vous avez dans mes forêts pour tous les usages et besoins de votre monastère. "
Après le prodige du Pré-Salé, dont aucun ouvrage sérieux ne peut contester l'authenticité.....
Voilà l'histoire du Pré Salé..... Il y en a d'autres....

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SAINTE - OPPORTUNE

N° 11 Carte représentant la statue de Sainte Opportune à Almenèches.
Tout cet article provient des phrases écrites par l'abbé Durand curé d'Almenèches dans son livre "Vie et culte de Sainte Opportune abbesse d'Almenèches, diocèse de Séez" en 1873.
Ses parents d'une illustre noblesse, princes du sang royal et puissants comtes d'Exmes, eurent deux enfants qui furent pour le monde deux grandes lumières: saint Godegrand, évêque de Sées, et sainte Opportune, son auguste soeur.....
Plusieurs seigneurs très riches et très puissants la demandèrent en mariage...
Opportune regardait comme une vile poussière ces magnificences qu'on étalait sous ses yeux, car elle n'aspirait qu'à se conserver pure et chaste pour devenir l'épouse de Jésus-Christ....
La jeune princesse devait recevoir des mains de l'évêque (Loyer - histoire de St Loyer-des-Champs)le voile bénit, quitter ses parures mondaines pour prendre l'humble habit de religieuse......., elle quitte la maison paternelle et va se rendre dans un monastère situé dans le bois d'Auge à peu de distance de la ville de Séez et appelé :"le Petit Monastère".....
Pendant qu'elle donnait ainsi l'exemple de toutes les vertus, arriva la mort de la supérieure du monastère.....
Se voyant devenue, par la volonté divine, la mère et l'abbesse de sa communauté, Opportune redoubla ses austérités......
Les pauvres et les malades étaient l'objet de sa prédilection....
Opportune faisait beaucoup d'aumônes...
Pendant que notre dame Opportune était abbesse du Petit Monastère, son vénérable frère Godegrand occupait le siège épiscopal de Séez....
Ce saint Prélat...résolut...d'aller en pélerinage à Rome...confie le soin de son diocèse à son tendre ami Chrodebert...
Chrodebert fut au contraire le premier à y porter le ravage et la désolation.... se fit ordonner évêque de Séez...
Godegrand revenu de Rome, en route pour Almenèches, fut assassiné près de Nonant, peut-être en 765, sous Pépin le Bref, le premier roi carolingien... Opportune transporta le corps de l'évêque martyr jusqu'au monastère d'Almenèches...Opportune mourut, peut-être le 22 avril 770, au début du règne de Charles 1er, roi des Francs, qui allait devenir Charlemagne...On l'inhuma dans une chapelle souterraine, sous le choeur de l'église du monastère,du côté droit. Une chapelle symétrique, du côté gauche, contenait déjà le corps de son frère Godegrand....

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PERREAUX Louis-Guillaume 1816.1889: Inventeur.

N° 10 ( Voir le N° 7 )La première "moto" et le tricycle de Perreaux.

Est-ce par ignorance que Perreaux ne déposa pas de brevets pour ses premières inventions ?: 1840: bateau sous-marin à air comprimé, portant une roue à hélices.1841: Premier système à fermeture à coulisses ou vannes. 1842: Eolipyle à vapeur. 1843: Machine à diviser la ligne droite et la ligne circulaire...

Ses autres inventions seront à l'origine de brevets déposés à l'INPI: 1846: Machine à diviser universelle- 1846: Application d'un courant de vapeur à la soufflerie au moyen d'un appareil dit "Soufflet-vapeur" - 1848: Sphéromètre à pied - 1850: Cathétomètre mesurant 1/200 de mm. - 1851: Machine propre à essayer les tissus de toutes sortes dite Machine dynamométrique. -1854: Instrument à essayer les fils. - 1856: Système desoupapes à valvules en caoutchouc. - 1862: Horloge sablière. - 1864: Système de charge à longue portée pour arme de chasse, de guerre et grosse artillerie de terre et de mer dit : CANON PERREAUX. - 1867: Expérimentateur phrosodynamique de fils de toute nature. - 1867: Système de tente militaire. - 1867: Machine micrométrique automatique. - 1868: Pulsographe ou kinésigraphe pour mesurer la force du pouls. - de 1868 à 1873: Vélocipède à grande vitesse( la première moto)(il déposera aussi le brevet à Philadelphie aux Etats-Unis, en 1872). - 1876: Cadenas de sûreté. - 1880: Blanchiment des laines. - 1885: Vapeur sèche à basse pression appliqué au tricycle et vélocipède...
Voilà donc les quelques vingt inventions de notre Perreaux Louis-Guillaume...

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VENDEL 1892.1949 : Biographie (suite)

N° 9 ( Voir aussi les N° 8 - 17 ) Henri Vendel sera obligé de quitter l'Ecole des Chartes puisque le 07.09.1914 , il est mobilisé à Falaise avec le 5e Régiment d'Infanterie puis incorporé au 403e Régiment d'Infanterie... Il sera successivement soldat, caporal, sergent, aspirant, sous-lieutenant... En 1917 il est cité à l'ordre de l'armée et reçoit la croix de guerre avec deux étoiles et en 1918, il est cité à l'ordre du régiment..., ... évacué à la suite d'une blessure par les gaz au Chemin des dames...
Il reprend et termine ses études à l'école des Chartes dans la promotion des démobilisés et y soutient, en 1921, sa thèse: Etude sur l'abbaye d'Almenèches de sa fondation à 1599.
La même année , il sera nommé Conservateur de la Bibliothèque municipale et des musées de Châlons-sur-Marne...
En 1922, il épousera Vera Ogloblina (1893.1979)... Il prendra alors dans ses écrits le nom de Nadel (dernière syllabe de chacun de leur nom)....

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UN ALMENECHOIS : VENDEL 1892.1949

N° 8
De Joseph-Henri Eugène Vendel, plus connu sous le nom de Henri Vendel, nous avons pu lire:
Je suis de noblesse paysanne.Mes ancêtres labouraient.Et si mon père et mon grand-père vendirent du drap, ce fut par un détour, afin d'acquérir plus sûrement quelques lopins, car la terre, suprèmerichesse, n'enrichit pas...
Il fit des études à l'Institution Sainte-Marie de tinchebray, au Petit séminaire de Sées, à l'école de l'Immaculée-Conception de Flers:
Mes parents me mirent au collège à 11ans. Pensionnaire, je garde le souvenir des murs.De hauts murs froids, nus, lisses, peints à l'huile, sans un détail où le coeur pût s'accrocher. Des murs épais de pierre dure, sur lesquels le temps même ne semblait avoir prise... Mon enfance désormais se trouvait emmurée. Pour mon bien, pensait-on. Les prêtres qui dirigeaient ce collège croyaient qu'il était bien d'emprisonner l'enfant dans ses études...
Il obtint la licence de lettres (latin-grec) à l'Université catholique de Paris. Il réussit le concours d'entrée à l'Ecole nationale des Chartes ...............

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UN ALMENECHOIS: PERREAUX 1816.1889

N° 7 Ce qui reste à Almenèches de l'oeuvre de Perreaux: sa maison...

Cette maison, construite par les soins de Perreaux fut achevée en 1880... Elle est située à la sortie du bourg d'Almenèches, sur la route de la gare (ancienne), face à la petite maison de ses parents.
Elle demeure malgré ses nombreux changements une des plus importantes de notre village...
Elle connut différentes péripéties:
L'héritier de Perreaux- ce dernier mourut célibataire - Marie Henri Stanislas THAN, son neveu, fit même un testament en faveur de la commune d'Almenèches le 14 janvier 1892 avec l'idée de loger gratuitement un médecin mais son échec aux élections municipales rendit, sans doute, nul, le dit-testament !!!... et depuis cette construction a changé plusieurs fois de propriétaires...
Au moment de la guerre 1914.1918, elle abrita des réfugiés belges qui ont créé de nombreux soucis à la municipalité de l'époque... et ce fut aussi notre poste...

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